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Par datchka le 12 Août 2006 à 16:51
A cet instant tu enfonce,
Un corps étranger et flexible,
Ecartelée, prise dans les ronces
De nos jeux, j'en suis la cible.
Oh mon déchu, mon angelet,
O Combien j'adore tes pratiques,
Elles ont le don de soulager
Et mes brûlures, et tous mes tics.
Je sens que tout en moi coule,
De mon mental de mon physique,
Je vais et viens parmi la houle,
De toutes nos sincères musiques.
D'un coup, lors de mes dyspnées,
Je pense à notre voisinage (?)
Tu le devines, mais enchanté
Tu continues nos badinages.
Tu reprends la chorégraphie
De ton décor du tout début,
Cela relance toutes mes envies,
Tu t'en amuse, mon poilu.
Ne vois-tu pas je n'en peux plus,
Le ventre me brûle et me tiraille,
Oh Dieu du ciel, si j'avais su...
Pourquoi ai-je quitté Versailles ?... !
Tu en profites pour t'infiltrer,
Tu le sais bien, suis résignée,
Tu en profites pour me baiser,
Tu le sais bien, suis enjouée.
Dessin de Will Kramer
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Par datchka le 10 Août 2006 à 21:12
Et tu tourne autour du pot,
Non, satyre ! Pitié, prends-moi !
Et tu t'amuse, Ô mon Perrault,
Le plus beau des rôles, donne-moi.
Je saurais le tenir, le jouer,
Pour toi, que ne ferais-je pas ?
N'importe lequel, mon osé,
Pour toi, je ferai le pas.
Tes phrases me chavirent j'avoue,
Elles gardent mon désir au gré,
Tes idées m'embourbent mon gourou,
Elles connaissent bien mes envolées.
Redis-les moi tous ces mots là,
Ta porte doucement j'ai poussé,
Malmène l'ensemble de mes émois,
Sur ta planète, j'ai glissé.
Vers cette sombre mais douce Gaïa,
Tes attirances me font d'l'effet,
D'ailleurs vois ! je n'suis plus moi,
Et doucement, d'viens débauchée.
Juste lors de nos sensualités,
Pour l'instant, ne peux faire mieux,
Une libertine, une traînée,
Rien que pour toi, toi mon vicieux.
Tu en profite pour t'insinuer,
Tu sais, je ne peux qu'abdiquer,
Tu en profite pour me goder,
Tu sais, je ne peux qu'accepter.
Dessin de Robert VALLEY
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Par datchka le 9 Août 2006 à 10:32
A mon oreille, ton souffle murmure
Quelques mots qui m'enchantent,
Et parfois ils se font plus durs,
Tu prends plaisir à ma déviante.
Harnachée, ne peux faire autrement
Que d'entendre tes suppliques,
Tu exprimes tes abaissements,
Enfin tu m'exprime tes sadiques.
Et tu persistes à vouloir tant
En moi faire monter le désir,
Alors j'admets, mieux, t'avouant
Que oui, je veux ça et mêm' pire.
Ne me souciant de ma posture,
Je vis à fond toute cette scène,
Tu t'régal face à cette peinture,
En observant ta Philomène.
Me voir ainsi à ta merci,
J'imagine ce que ça peut t'faire,
Moi m'offrant à toi par qui
Les termes ne m'indiffèrent.
Le désir grogne il est le champs
Et de nos jeux, nos vagabondes,
Grâce à tes mots et tes penchants,
Petit à p'tit, deviens ton monde.
Tu en profites pour t'infiltrer,
Tu le sais, je me résigne,
Tu en profites pour me doigter,
Tout contre toi, je reste digne.
Dessin vu sur canalblog - when
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Par datchka le 29 Juillet 2006 à 12:01
Mon corps est frais en toutes saisons,
Souvent bercé par les frissons,
Tendance à m'refroidir vite,
Etrange, les froidures je n'évite.
Je les préfère à la moiteur,
Ces tressaillements quel bonheur,
Sentir sur moi tous les sursauts,
Ravie de frémir en ma peau.
Mais mon été est accablant,
Et tout son air est étouffant,
L'astre solaire persévère,
Impatiente d'être à cet hiver.
Toi au contraire, mon carburant
Ton corps exalte, il est brûlant,
Tu t'enflamme et tu m'embrase,
Dès qu'on se frôle, mon doux topaze.
Tellement hâte d'être aux tisons,
Ne pas bouger contr' mon bouillon,
Tu m'accueilleras dans la chaleur,
De ton corps nu et plein d'ardeur.
Ta main brûlante entre mes cuisses,
Me fera fondre, mon artifice,
De joie en mon sexe enfantin,
Le rouge aux joues me va si bien.
Oh mon bouillant tes gest' me brûlent,
Fais-moi sentir tes tentacules,
Tu m'incendies par tes exploits,
Je m'enlise, me dissous à la fois.
De par ton feu de par mon froid,
Ce compromis que l'on conçoit,
Ensemble nous nous enflammerons
Mon croustilleux, moi ton frisson.
Et de ton rouge et de mon bleu,
Ce violet s'mêle Oh nom de Dieu !
Il se moove lors de tes distractions,
Profite amplement d'ma soumission.
Tu me disciple et tu m'enseigne,
A t'obéir, ma sacré teigne,
Tu note que je lâche prise,
Et m'offre à toi, Oh ma balise.
Photo trouvée sur le site de typoone
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Par datchka le 20 Juillet 2006 à 11:47
De nature chasseur dirait-on,
De très loin tu me traque,
Mon loup doute, devient le mont
De chacune de ses attaques.
Par mes cueillettes derrière les troncs,
Jamais ne sens votre maniaque,
Le temps qui passe, oh non de non !
J'ignore tes plans, prends bien tes marques.
La langue pendante et bien faites donc,
Dans tes filets quand tu me parques,
N'ayant crainte de mes jurons,
Guettant surtout, tous mes couacs.
Je traîne et prends le temps, bon,
Ne vois rien ni même les flaques
De tes approches, de nos frissons,
Mais d'un seul coup tu me fric-frac.
Et te sens parmi les bas fonds
De tes envies, de ce bivouac,
Quand face à toi, vieux fanfaron,
Tout devient sorte d'obstacle.
Le rouge et sournois chaperon,
Qui sur le fil de ton hamac,
En équilibre près d'son bûch'ron
Tout se mêle et patatraque !
Puis tu m'enserre par ce trop long,
Et tu me presse mon sacré yack,
Je viens vers ta Lande, mon faucon,
Et toutes mes histoires te dis en vrac.
Comme dans toutes les chansons,
La fin n'est pas celle qu'on rêvaque,
Chacun de vous, bande de fripons,
Les songent afin qu'elles vous claquent.
Dessin > Manara-chanel-2
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