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Par datchka le 4 Décembre 2006 à 09:51
Nous sommes si loin du «Face à face*»,
Ne lui laissant plus aucune place,
Par toute notre vision divergente,
Par notre relation plus tangente.
Je me souviens bien de mon désir
Qu'allait de moi à toi sans nul périr,
Juste être tout l'temps avec toi
Pour chavirer, à chaque fois.
Parce que tu as changé d'avis
Les jeux n'y sont plus dans ma vie,
Parce que tu as changé la donne
Je ne suis plus qu'une simple nonne.
Et leur blondeur envahit mon être
Font-ils mon bonheur ? Peut être.
Ils grandissent et reprennent place
Sur moi, indiquant les jours qui passent.
Tu effaces dans mon dos et d'un seul coup
Comme si -Dieu sait- sacré filou,
Parmi tes écrits à flots
Je n'existais plus dans tous tes mots.
Ils s'accordaient bien pourtant
Entremêlés sur nos penchants,
Par eux certains de nos maux
Ont vécu par ces garrots.
Sotte j'ai cru à la continuité
J'ai cru que nous saurions gérer,
Tout cela et dans le temps
Mais je me trompe, tu laisses en plan.
De mon côté rien n'effacerai
Je n'ai pas la vanité des regrets,
A quoi bon cela servirait-il ?
Je reste seule et immobile.
Encore, je ne dis pas l'essentiel
De notre litige Monsieur, ciel !
Désaccord absurde à mes yeux,
Qu'il ne devienne not' contentieux.
Deux avant toi m'ont fait le coup
A m'faire rêver même d'un tout,
Avec la vie s'en est allé
Avec le temps s'est estompé...
Et le désir et le respect
Et les soupirs seule sur le quai,
De ces deux là comme une bouffade
Clin d'oeil d'la vie, loin d'être fade.
Puis leur courage de n'en n'avoir
M'a fait supposer, purs illusoires,
A des instants de doux répits
Tant pis pour moi, mais c'est ainsi.
Si tu savais j'ai vu si près
L'indifférence les à peu près,
Les faux-semblant et les grimaces
Ssilences violents...La grande classe.
Bêtement c'est toi qui trinque
Rien ni personne ne me requinque,
Pour le moment et entre nous
Une pause, je nous alloue.
Loin de ta proposition ton contrat
Peu importe il ne me convient pas,
Malgré tout ton idée demeure
Elle persiste, pour mon malheur.
Puisque tu veux tout et tout d'suite
Ne me risque pas, connais la suite,
Sans même laisser le temps au temps
De profiter à s'aimer tant...
Alors quoi, ce s'rait fini ?
Aussi bêtement et comme un cri,
Ecoutes bien le prochain passage
Mais n'y prends aucun ombrage.
Ta proposition ne me ravie pas
Malgré les sentiments qu'j'ai pour toi,
Malgré tout ma porte ouverte
Je laisse quand même tout en alerte.
* "Face à Face, texte du 23-06-06
Dessin de Cali Rezo > mahel
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Par datchka le 30 Novembre 2006 à 14:48
Bande de potes, bande d'amis
Groupe frères des sons jazzys,
Sans se voir jamais, une parole
Amène à lui la note, on décolle,
Jeux de regards...
Le rythme s'installe, prend confiance,
S'exalte et perdure, devient faïence,
Plus besoin de se parler chacun,
Tous ensemble, unis pour un rien.
On apprécie...
Le tempérament des sons de l'un,
Inspire et bouscule les neurones d'machin,
Et ça change de tempo d'un coup
Range poliment les rythmes papous.
Sourires en coin...
Puis les regards concentrés à souhait, tant !
L'immobilité de celui-ci quand
L'attentive attention de celui-là : Panique !
« C'est pas le son qui fait la musique... »,
Toi seul sait la suite...
Et ça reparle et ça cogite,
Puis ça explose et ça s'agite,
Un truc sympa un truc d'enfer,
Un truc de rien sur nos chimères.
Concentration...
Pi' ça balance, les hanches démarrent,
Tellement c'est bon ce tintamarre,
Car il détend et il enflamme,
Par sa langueur toutes nos âmes.
Danser...
Bien installés tous voyageons via,
La Louisiane, le Guatemala,
Tout simplement sans s'la péter,
Juste un allé sans rechigner.
Bien être...
Bien au contraire prendre plaisir,
Et entre nous délires et rires,
Les confidences sur tout ou rien,
On écoute fort, on se retient.
Amical lien...
Photo du saxophoniste Jams Kerrytown
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Par datchka le 9 Octobre 2006 à 19:37
Je rêve que TU m'embrasses,
Je rêve que TU me prennes...
Je rêve que TU m'enlaces,
Je rêve que TU me traînes.
Vivre à fond toute notr' histoire,
Vivre à fond tous nos mouvements,
Vivre à fond, et moi passoire,
Vivre à fond tous nos penchants.
Ô mon ang'let Ô mon bel ange,
Ce soir tant je te désire,
Ô ma douleur rien ne dérange,
Et puis plus rien, je ne désire.
Que toi seul mon grand tout pâle,
Que toi seul... Mon acrobate
Ne désire rien d'autre Ô mon opale,
Que toi seul, dans toute ta hâte.
Et te désire et t'aime et m'ouvre,
Et te désire et même longtemps
Et te désire, puis te savoure,
Tout simplement, entre mes dents.
Puisque je te fais un poème,
Comme ça et sans null' prétention,
Un poème tout bon'ement et m'aime,
Un poème, comme un violon.
Dans un frisson je me suprême
Dans un frisson, je me surprends,
Et ce frisson qui me malmène,
Et sans façon, tu me reprends...
Dessin trouvé sur canalblog : "La fée clochette"
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Par datchka le 5 Septembre 2006 à 17:26
A lire doucement, en détachant chaque syllabe, c'est toujours mieux...
Le gris du ciel apaise mes yeux du soleil de ce matin,
Le gris d'tes yeux verts apaise mes pensées, et mes crachines.
Le voilage rend flou l'immeuble d'en face... les magasins,
Le voilage me rend folle le met en boule, et l'assassine.
Te sentant derrière moi ton torse, ta peau, ton sexe et tes mains,
Te sentant derrière moi tu cherches la preuve, de ma citrine.
Tu enfonces tes doigts tant et si bien que je tangue just' un brin,
Tu enfonces tes doigts tant et si bien tu m'enserres, et me devines.
Face à la fenêtre où tous peuvent me voir je ne regimbe,
Face à notre fenêtre ma tête se penche, puis elle s'incline.
Tu sais que je n'ai plus aucune force à ce jeu là en vain,
J'ai chaud et mon désir monte doucement, en ma feutrine.
Et je laisse entre mes jambes écartées ta main, ton écrin,
Face au monde just' pour toi je me transforme, en colombine.
Tu me diriges vers l'étang de nos délices en grande faim,
Tu me diriges glisses en moi tu me roules, dans la farine.
Genoux écartés te laisse aller venir mains sur les reins,
Ecartelée à ton désir, tu saisis ma bassine.
Tu ligotes mes poignets à hauteur et caresses mes seins,
Tu me ligotes... Où suis-je ? Souhaite tant, que tu me pines.
C'est maintenant que j'ai besoin de toi, mon grand gibelin,
Dès à présent je te sens... et enfin tu me domines.
Fais de moi ce que tu voudras, ne crains pas même tes desseins,
Fais de moi ce que tu voudras, j'attends qu'tu me dessines.
Tu me rends folle à souhait j'avoue, deviens tout à fait Zinzin,
Tu me rends folle à souhait j'avoue, tu deviens ma vitrine...
Une référence, ma source, un roi parmi les serpentins,
Une référence, ma source... parmi les origines.
Tu nous libères, nous devenons un parcourant ce chemin,
Tu nous libères nous n'formons plus qu'un, en cette citadine.
Dessin Urbanek
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Par datchka le 23 Août 2006 à 17:23
Enfin tu retire le bandeau
Qui dissimulait mes grands yeux,
Je te vois, c'est pas trop tôt !
Attentive, patiente, pour le mieux.
Et puis très vite tout s'accélère,
Tu libère les genoux, les poignets,
Le sang revient dans mes artères
Contre toi, comme une réfugiée...
Ton regard change tout d'un coup,
Enfin en moi tu t'es placé,
Par tes assauts que j'aime beaucoup,
Souffle coupé, suis ravagée !
Entre mes cuisses tu t'accroche,
Je me soulève... dans le baiser
De nos deux bouches, deviens ta torche,
Qu'il nous faut totalement calmer.
Plus dense, plus fort, plus vite, plus plus !
Je t'en supplie ne sois PLUS doux,
De nos allers de nos venues,
Soyons en phase jusqu'au Pérou.
Puis au summum je me tends
Dans cette vague, quelle violence,
Nos corps jouissent dans ce courant,
Il nous ravage quelle cadence !
Tu en profites pour m'caresser,
Tu sais bien, je suis imprégnée,
Tu en profites pour m'embrasser,
Tu sais bien, suis ton obligée.
Dessin vu sur canalblog
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