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Les mots > Acte 3
A cet instant tu enfonce,
Un corps étranger et flexible,
Ecartelée, prise dans les ronces
De nos jeux, j'en suis la cible.
Oh mon déchu, mon angelet,
O Combien j'adore tes pratiques,
Elles ont le don de soulager
Et mes brûlures, et tous mes tics.
Je sens que tout en moi coule,
De mon mental de mon physique,
Je vais et viens parmi la houle,
De toutes nos sincères musiques.
D'un coup, lors de mes dyspnées,
Je pense à notre voisinage (?)
Tu le devines, mais enchanté
Tu continues nos badinages.
Tu reprends la chorégraphie
De ton décor du tout début,
Cela relance toutes mes envies,
Tu t'en amuse, mon poilu.
Ne vois-tu pas je n'en peux plus,
Le ventre me brûle et me tiraille,
Oh Dieu du ciel, si j'avais su...
Pourquoi ai-je quitté Versailles ?... !
Tu en profites pour t'infiltrer,
Tu le sais bien, suis résignée,
Tu en profites pour me baiser,
Tu le sais bien, suis enjouée.
Dessin de Will Kramer
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