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La femme est sans doute une lumière,
un regard , une invitation au bonheur ,
une parole quelquefois ; mais elle est
surtout une harmonie générale , non
seulement dans son allure et le
mouvement de ses membres , mais
aussi dans les mousselines, les gazes,
les vastes et chatoyantes nuées d'
étoffes dont elle s'enveloppe, et qui
sont comme les attributs et le
piedestal de sa divinité.
Beaudelaire
Portrait de la Princesse de Broglie
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Tu avances tes lèvres tandis que je recule les miennes,
Ma bouche proche à ton oreille, ma langue se promène,
Tu aventures tes mains sur mes reins je me furtive,
Mes sens s'enivrent de ton parfum de peau, odeur de cive,
Tu tires d'une main ferme mes cheveux je résiste,
Mais à ce jeu là, tu m'assistes...
Et le désir monte,
Doucement,
Sûrement,
Et je n'ai pas honte.
Tes lèvres s'entrouvrent pour que j'accueille ta langue,
Et je fais tout, je te cherche et j'évite ta mangue,
Ton bassin presse le mien, je me détourne et je t'ignore,
Je fais la fourbe, je t'évite, je te ruse, même si j'ai tort,
Tu caresses les épaules le cou et bien plus que cela,
Mais à ce jeu là, tout s'accroît...
Et l'envie gronde,
Doucement,
Sûrement,
Et elle m'inonde.
Tu regroupes ton désir tu me fouines je m'échappe,
Un deux doigts dans la fente, et déjà tu me happes,
Tu équipes mon cou de ta main forte, je me faufile,
Tu me tiens bien serrée contre toi, alors je m'immobile,
Tu cherches un plan afin de me confiner contre toute attente,
Mais à ce jeu là, tout augmente...
Et notre soif proteste,
Doucement,
Sûrement,
Vois comme je te déteste.
Nous connaissant, nous ne pourrons durer longtemps,
A ce jeu là nous enflammer, nous dévorer tant et tant,
Je salive en pensant frôler ton membre et je m'enivre,
Agenouillée par ton bon vouloir enfin je me livre,
Et te suce et te goûte et t'aspire et te prends,
Mais à ce jeu là, qui tiendra longtemps ?
Et nos besoins se bousculent
Doucement,
Sûrement,
Et tu me tentacules.
Les deux mains enserrées dans la tienne puissante,
Dos à toi, tu me dictes, m'ordonnes, me tourmentes,
Puis sans mots dire sèchement tu me pinces les seins,
Et sens qu'au fond de moi je savoure, c'est divin...
Alors tout le visage de ma tête se tend, mon cou s'étire,
Mais à ce jeu là, je délire,
Et nos souffles se mêlent
Doucement,
Sûrement,
Et ils s'ensorcellent.
Soi Maître de la situation impose-toi, suis ton outrageante,
Tu m'empales dans tes bras, debout, suis ton arrogante,
Tu rythmes les vas et viens, me les imposes je te toise,
Totalement prise et remplie par toi, Ô ma comtoise
Ça y'est j'y suis, ...Possédée je m'ouvre enfin à toi,
Mais à ce jeu là, tout de toi je conçois...
Et voyant ça tu décides
Nettement,
Promptement,
Et tu me débrides.
Dessin > sur canalblog - Vision
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Te contredire Ne pas te dire
Te chercher Grimacer
T'attaquer Contester
T'éviter Tournicoter
Me moquer T'énerver
Te repousser Ne pas hésiter
Te pousser T'agacer
T'ignorer Et voir, Jusqu'où tu peux aller
Pas t'obéir Et déguerpir
T'emberlificoter Te débecter !
T'inspecter Te détrôner
T'observer Abuser
Te toiser Ou t'ignorer
Des questions ? Provocations !
Pas s'laisser faire Cachottière
Bourrique Ultra critique
T'inciter T'irriter
Tout faire, même Me taire
Oser de toi me Jouer
Te provoquer T'aiguillonner
Pas gentille...
Que décideras-tu de faire
A cette Mauvaise fille ?
Dessin de Art of White
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Enfin tu retire le bandeau
Qui dissimulait mes grands yeux,
Je te vois, c'est pas trop tôt !
Attentive, patiente, pour le mieux.
Et puis très vite tout s'accélère,
Tu libère les genoux, les poignets,
Le sang revient dans mes artères
Contre toi, comme une réfugiée...
Ton regard change tout d'un coup,
Enfin en moi tu t'es placé,
Par tes assauts que j'aime beaucoup,
Souffle coupé, suis ravagée !
Entre mes cuisses tu t'accroche,
Je me soulève... dans le baiser
De nos deux bouches, deviens ta torche,
Qu'il nous faut totalement calmer.
Plus dense, plus fort, plus vite, plus plus !
Je t'en supplie ne sois PLUS doux,
De nos allers de nos venues,
Soyons en phase jusqu'au Pérou.
Puis au summum je me tends
Dans cette vague, quelle violence,
Nos corps jouissent dans ce courant,
Il nous ravage quelle cadence !
Tu en profites pour m'caresser,
Tu sais bien, je suis imprégnée,
Tu en profites pour m'embrasser,
Tu sais bien, suis ton obligée.
Dessin vu sur canalblog
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A cet instant tu enfonce,
Un corps étranger et flexible,
Ecartelée, prise dans les ronces
De nos jeux, j'en suis la cible.
Oh mon déchu, mon angelet,
O Combien j'adore tes pratiques,
Elles ont le don de soulager
Et mes brûlures, et tous mes tics.
Je sens que tout en moi coule,
De mon mental de mon physique,
Je vais et viens parmi la houle,
De toutes nos sincères musiques.
D'un coup, lors de mes dyspnées,
Je pense à notre voisinage (?)
Tu le devines, mais enchanté
Tu continues nos badinages.
Tu reprends la chorégraphie
De ton décor du tout début,
Cela relance toutes mes envies,
Tu t'en amuse, mon poilu.
Ne vois-tu pas je n'en peux plus,
Le ventre me brûle et me tiraille,
Oh Dieu du ciel, si j'avais su...
Pourquoi ai-je quitté Versailles ?... !
Tu en profites pour t'infiltrer,
Tu le sais bien, suis résignée,
Tu en profites pour me baiser,
Tu le sais bien, suis enjouée.
Dessin de Will Kramer
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