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    Et tu tourne autour du pot,
    Non, satyre ! Pitié, prends-moi !
    Et tu t'amuse, Ô mon Perrault,
    Le plus beau des rôles, donne-moi.

    Je saurais le tenir, le jouer,
    Pour toi, que ne ferais-je pas ?
    N'importe lequel, mon osé,
    Pour toi, je ferai le pas.

    Tes phrases me chavirent j'avoue,
    Elles gardent mon désir au gré,
    Tes idées m'embourbent mon gourou,
    Elles connaissent bien mes envolées.

    Redis-les moi tous ces mots là,
    Ta porte doucement j'ai poussé,
    Malmène l'ensemble de mes émois,
    Sur ta planète, j'ai glissé.

    Vers cette sombre mais douce Gaïa,
    Tes attirances me font d'l'effet,
    D'ailleurs vois ! je n'suis plus moi,
    Et doucement, d'viens débauchée.

    Juste lors de nos sensualités,
    Pour l'instant, ne peux faire mieux,
    Une libertine, une traînée,
    Rien que pour toi, toi mon vicieux.

    Tu en profite pour t'insinuer,
    Tu sais, je ne peux qu'abdiquer,
    Tu en profite pour me goder,
    Tu sais, je ne peux qu'accepter.


    Dessin de Robert VALLEY


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    A mon oreille, ton souffle murmure
    Quelques mots qui m'enchantent,
    Et parfois ils se font plus durs,
    Tu prends plaisir à ma déviante.

    Harnachée, ne peux faire autrement
    Que d'entendre tes suppliques,
    Tu exprimes tes abaissements,
    Enfin tu m'exprime tes sadiques.

    Et tu persistes à vouloir tant
    En moi faire monter le désir,
    Alors j'admets, mieux, t'avouant
    Que oui, je veux ça et mêm' pire.

    Ne me souciant de ma posture,
    Je vis à fond toute cette scène,
    Tu t'régal face à cette peinture,
    En observant ta Philomène.

    Me voir ainsi à ta merci,
    J'imagine ce que ça peut t'faire,
    Moi m'offrant à toi par qui
    Les termes ne m'indiffèrent.

    Le désir grogne il est le champs
    Et de nos jeux, nos vagabondes,
    Grâce à tes mots et tes penchants,
    Petit à p'tit, deviens ton monde.

    Tu en profites pour t'infiltrer,
    Tu le sais, je me résigne,
    Tu en profites pour me doigter,
    Tout contre toi, je reste digne.



    Dessin vu sur canalblog - when


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    "Qui ne s'est jamais laissé enchaîner, ne saura jamais ce qu'est la liberté"
    (La chanson du forçat)

    Image de Guerra-Surrender


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    Sur ma peau un souffle léger,
    Au loin et d'une grande délicatesse,
    Impossible pour moi de bouger,
    Un songe, une caresse ?

    Les mouvements sont aériens,
    Et je devine toute l'adresse
    Des déplacements, de ces chemins,
    Et toutes leurs souplesses.

    Ils vont et viennent, ils sont divins,
    Sur la nuque, le dos, les fesses,
    Je sens tout' la douceur d'une main
    N'osant m'arracher à mon ivresse.

    Toujours lourde dans mon sommeil,
    Ne sais si la réalité je vis,
    Je vagabonde parmi les treilles
    De mes désirs, de mes envies.

    Et chaque seconde je tente,
    Mais engourdie pesant des tonnes,
    Anesthésiée et délirante,
    Alors doucement je marmonne.

    Petit à petit les sensations
    Sur ma peau sont plus précises,
    Mon souffle n'a plus tout' sa raison,
    Et par miracle je m'enlise.

    En moi, un ou deux doigts je sens,
    Ils m'emportent et ils libèrent
    Mes mouvements et mes penchants,
    Affamée qu'je suis, je me laisse faire.

    Et tout à coup, mmm... c'est trop fort,
    Je m'entends geindre et puis gémir,
    Plus aucun doigt sur les rebords,
    Plutôt un sexe qui me chavire.

    Rude qu'il est, il m'embroche, l'athlétique,
    Enfin mes yeux s'entr'ouvrent,
    Me connaissant je ne panique,
    Tout au contraire, et te découvre.

    Tout bascule, totalement prise
    Par ton envie de me soumettre,
    A n'importe quelle heure, je frise,
    N'importe quand, tu me pénètre.

    Ah mon bel ange ! Délice-moi,
    Abuse de tout' ma complaisance,
    Je suis au ciel de mois en mois,
    Je ne suis plus dans la prudence.

    D'ma soumission vient ma jouissance,
    Je t'en prie que rien n'arrête
    Tes actions, tes décadences,
    Gère bien toutes tes emplettes.

    Puis notre valse se meurt déjà,
    Alanguie je reste accolée
    A ton torse ta peau, bien plus que ça,
    Et sans un mot, nous cajoler.
     


    Dessin de Will Kramer - slumbers


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    Mon corps est frais en toutes saisons,
    Souvent bercé par les frissons,
    Tendance à m'refroidir vite,
    Etrange, les froidures je n'évite.

    Je les préfère à la moiteur,
    Ces tressaillements quel bonheur,
    Sentir sur moi tous les sursauts,
    Ravie de frémir en ma peau.

    Mais mon été est accablant,
    Et tout son air est étouffant,
    L'astre solaire persévère,
    Impatiente d'être à cet hiver.

    Toi au contraire, mon carburant
    Ton corps exalte, il est brûlant,
    Tu t'enflamme et tu m'embrase,
    Dès qu'on se frôle, mon doux topaze.

    Tellement hâte d'être aux tisons,
    Ne pas bouger contr' mon bouillon,
    Tu m'accueilleras dans la chaleur,
    De ton corps nu et plein d'ardeur.

    Ta main brûlante entre mes cuisses,
    Me fera fondre, mon artifice,
    De joie en mon sexe enfantin,
    Le rouge aux joues me va si bien.

    Oh mon bouillant tes gest' me brûlent,
    Fais-moi sentir tes tentacules,
    Tu m'incendies par tes exploits,
    Je m'enlise, me dissous à la fois.

    De par ton feu de par mon froid,
    Ce compromis que l'on conçoit,
    Ensemble nous nous enflammerons
    Mon croustilleux, moi ton frisson.

    Et de ton rouge et de mon bleu,
    Ce violet s'mêle Oh nom de Dieu !
    Il se moove lors de tes distractions,
    Profite amplement d'ma soumission.

    Tu me disciple et tu m'enseigne,
    A t'obéir, ma sacré teigne,
    Tu note que je lâche prise,
    Et m'offre à toi, Oh ma balise.

    Photo trouvée sur le site de typoone


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