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Que les Fêtes soient riches de joie et de gaieté, que la nouvelle année déborde de bonheur et de prospérité et que tous les voeux formulés deviennent réalité !
Dessin > Playboy
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"Etre le maître de ses caprices est exquis, être leur escalve est encore mieux.
Dessin de Renaud
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Nous sommes si loin du «Face à face*»,
Ne lui laissant plus aucune place,
Par toute notre vision divergente,
Par notre relation plus tangente.
Je me souviens bien de mon désir
Qu'allait de moi à toi sans nul périr,
Juste être tout l'temps avec toi
Pour chavirer, à chaque fois.
Parce que tu as changé d'avis
Les jeux n'y sont plus dans ma vie,
Parce que tu as changé la donne
Je ne suis plus qu'une simple nonne.
Et leur blondeur envahit mon être
Font-ils mon bonheur ? Peut être.
Ils grandissent et reprennent place
Sur moi, indiquant les jours qui passent.
Tu effaces dans mon dos et d'un seul coup
Comme si -Dieu sait- sacré filou,
Parmi tes écrits à flots
Je n'existais plus dans tous tes mots.
Ils s'accordaient bien pourtant
Entremêlés sur nos penchants,
Par eux certains de nos maux
Ont vécu par ces garrots.
Sotte j'ai cru à la continuité
J'ai cru que nous saurions gérer,
Tout cela et dans le temps
Mais je me trompe, tu laisses en plan.
De mon côté rien n'effacerai
Je n'ai pas la vanité des regrets,
A quoi bon cela servirait-il ?
Je reste seule et immobile.
Encore, je ne dis pas l'essentiel
De notre litige Monsieur, ciel !
Désaccord absurde à mes yeux,
Qu'il ne devienne not' contentieux.
Deux avant toi m'ont fait le coup
A m'faire rêver même d'un tout,
Avec la vie s'en est allé
Avec le temps s'est estompé...
Et le désir et le respect
Et les soupirs seule sur le quai,
De ces deux là comme une bouffade
Clin d'oeil d'la vie, loin d'être fade.
Puis leur courage de n'en n'avoir
M'a fait supposer, purs illusoires,
A des instants de doux répits
Tant pis pour moi, mais c'est ainsi.
Si tu savais j'ai vu si près
L'indifférence les à peu près,
Les faux-semblant et les grimaces
Ssilences violents...La grande classe.
Bêtement c'est toi qui trinque
Rien ni personne ne me requinque,
Pour le moment et entre nous
Une pause, je nous alloue.
Loin de ta proposition ton contrat
Peu importe il ne me convient pas,
Malgré tout ton idée demeure
Elle persiste, pour mon malheur.
Puisque tu veux tout et tout d'suite
Ne me risque pas, connais la suite,
Sans même laisser le temps au temps
De profiter à s'aimer tant...
Alors quoi, ce s'rait fini ?
Aussi bêtement et comme un cri,
Ecoutes bien le prochain passage
Mais n'y prends aucun ombrage.
Ta proposition ne me ravie pas
Malgré les sentiments qu'j'ai pour toi,
Malgré tout ma porte ouverte
Je laisse quand même tout en alerte.
* "Face à Face, texte du 23-06-06
Dessin de Cali Rezo > mahel
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Bande de potes, bande d'amis
Groupe frères des sons jazzys,
Sans se voir jamais, une parole
Amène à lui la note, on décolle,
Jeux de regards...
Le rythme s'installe, prend confiance,
S'exalte et perdure, devient faïence,
Plus besoin de se parler chacun,
Tous ensemble, unis pour un rien.
On apprécie...
Le tempérament des sons de l'un,
Inspire et bouscule les neurones d'machin,
Et ça change de tempo d'un coup
Range poliment les rythmes papous.
Sourires en coin...
Puis les regards concentrés à souhait, tant !
L'immobilité de celui-ci quand
L'attentive attention de celui-là : Panique !
« C'est pas le son qui fait la musique... »,
Toi seul sait la suite...
Et ça reparle et ça cogite,
Puis ça explose et ça s'agite,
Un truc sympa un truc d'enfer,
Un truc de rien sur nos chimères.
Concentration...
Pi' ça balance, les hanches démarrent,
Tellement c'est bon ce tintamarre,
Car il détend et il enflamme,
Par sa langueur toutes nos âmes.
Danser...
Bien installés tous voyageons via,
La Louisiane, le Guatemala,
Tout simplement sans s'la péter,
Juste un allé sans rechigner.
Bien être...
Bien au contraire prendre plaisir,
Et entre nous délires et rires,
Les confidences sur tout ou rien,
On écoute fort, on se retient.
Amical lien...
Photo du saxophoniste Jams Kerrytown
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Je veux vous parler encore avec la même sincérité que j'ai déjà commencé...
Je crois devoir à votre attachement la faible récompense de ne vous cacher aucun de mes sentiments, et de vous les laisser voir tels qu'ils sont...
Ma destinée n'a pas voulu que j'aie pu profiter de ce bonheur...
J'avoue que les passions peuvent me conduire ; mais elles ne sauraient m'aveugler. Rien ne me peut empêcher de connaître que vous êtes né avec toutes les dispositions pour la galanterie, et toutes les qualités qui sont propres à y donner des succès heureux. Il y en a peu à qui vous ne plaisiez ; mon expérience me ferait croire qu'il n'y en a point à qui vous ne puissiez plaire. Je vous croirais toujours amoureux et aimé, et je ne me tromperais pas souvent...
J'en aurais une douleur mortelle et je ne serais pas même rassurée de n'avoir point le malheur de la jalousie...
C'est le plus grand de tous les maux. Et les raisons de son repos ont besoin d'être soutenues de celles de mon devoir.
Mme de La Fayette (phrases choisies légèrement détournées)
Peinture de JL Gérôme - Le bain
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