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    Emmène-moi au bout d'mon souffle,
    ... jusqu'en dedans de mes pantoufles,

    Suffoquer pour toi, un rêve...
    Un abandon, pas une trêve.
    Irrite-moi et m'émerveille,
    N'attends pas que j'sois trop vieille,
    Etouffe-moi !
    Oui, accable-moi.
    Asphyxie mes sens et délivre
    Moi... j'm'en balance et je m'enivre.
    Oppresse-nous ! Libère nos envies,
    Not' complicité, not' patrie.
    Estomaque tous les instants
    De tous nos rapprochements,
    Garrotte nos ivresses,
    Etrangle nos caresses,
    Oui ! Oui... Oh ouiiii !
    De mes désirs, aucun n's'enfuit.
    Oppresse-nous mon beau caillou,
    Essouffle nos mots mon tout doux,
    Suffoque mes entraves,
    Rends-moi plus Slave.
    Réprime nos artifices,
    Que nos jeux soient purs délices,
    Etrangle nos réprimes,
    Que vais-je mettre comme rime ?
    ...
    Opprime tous nos freins,
    Afflige mes doutes, juste un brin,
    N'oublies pas nos offenses, mon ange,
    Dans tes mains juste mes phalanges.
    Ose ! Oui, ose...
    Et face à mes réticences, dose.
    Paralyse mes élans
    De ma savane, mon éléphant,
    Etrangle à tout prix nos doutes,
    Surprends mes yeux et mon écoute.
    Etouffe mes jérémiades,
    Sidère mes bonds, mes embuscades.
    Stupéfie mes ardeurs,
    Déroute nos jeux mon rémouleur.
    ...
    Jamais n'arrête la pitié,
    Pour toi d'viens lisse comm' un galet,
    Tiens bien la laisse,
    Libère la tresse,
    De mes repentis,
    Oui, sois gentil.
    Lis bien mon séraphin :
    Douze plus un entre tes mains.
    Méduse-nous,
    Par dessus tout !
    Indigne-moi
    De nos émois.

    Image > twistandtie1-By Gina


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    ...
    On refait le même chemin

    En ne se souvenant de rien
    Et l'on recommence, soumise,
    Florence et Naples,
    Naples et Venise.
    On se le dit, et on y croit,
    Que c'est pour la première fois,
    A chaque fois, à chaque fois,
    ...
    Barbara


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    Et ça commence comme un poème,
    Où mes envies, toutes'me mènent.
    ...
    « A pas menus, menus,
    Je glisse vers vous, mon inconnu,
    Ne sais où ils vont me menés,
    Toi seul sauras bien me guider.
    Par toute ta bel' intelligence,
    Tu trouveras mes attirances.
    Par nos envies, vers nos délices,
    Tu sauras vite prendre calice.
    A tous tes jeux, moi ton jouet,
    Amuse-toi, et sois enjoué.
    Mon tendre et doux et dure traître,
    N'hésite pas à me pénètre.
    Même pour l'heure, si je ne suis
    Qu' une sombre méprise, un ennui,
    Je déploierai mon énergie, pour toi,
    Toi mon tout beau, et je déploie
    Tous nos maux et même pire !
    Ah Dieu du ciel, mais je transpire ?
    De part et d'autres de nos tourmentes,
    N'ayons craintes, sont toutes aimantes.
    Et prennent le chemin qu'on leur donne
    Mon tout joli, elles fanfaronnent !
    Alors, commence et prends le pli
    De tous tes jeux, et même les pis,
    Et souris de tout cela quand,
    Je te sens et vois tout tremblant,
    Face à moi, n'osant oser
    M'imposer, ni même me dicter.
    Allez ! Lâchez-vous, que dis-je !
    Soyez vous-même, même mon vertige...
    J'arrête mes élucubrations,
    Vous souhaite tant, Mon Ecusson !
    Soyez centre de mes blasphèmes,
    Et deviendrais votre bohème...»

    Image de Marcus Gray


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    Si ce soir tu étais en face de moi,
    Tu verrais dans quel état je suis, moi.
    Oui, tu pourrais savourer, et user,
    Voire abuser de toute ma personne, mais...
    Mais ce soir, tu n'y es pas...

    Si ce soir tu étais en face de moi,
    Tu trouverais les arguments et moi,
    Je me libérerais de mes chaînes, ah !
    Je t'inviterais à aller... bien au delà.
    Mais ce soir, tu n'y es pas...

    Si ce soir tu étais en face de moi,
    Je t'implorerais d'exagérer, pourquoi ?
    Juste te sentir encore plus fort, plus, et
    Pourquoi pas, carrément me violer !
    Mais ce soir, tu n'y es pas...

    Si ce soir tu étais en face de moi,
    Tu voudrais me forcer, m'abuser... Toi ?
    Je t'accepterais, nigaud... A Prends ton pied !
    Et pendant tes manies, à savourer.
    Mais ce soir, tu n'y es pas...

    Si ce soir tu étais en face de moi,
    T'aurais envie de me goder parfois.
    Par quelques jeux, quelques complicités,
    Tu pourrais m'inviter à me bonder.
    Mais ce soir, tu n'y es pas...

    Si ce soir tu étais en face de moi,
    Pour finalement te sentir en moi,
    Tu ne pourrais résister, contester
    Que mes léchouillages te font d'l'effet !
    Mais ce soir, tu n'y es pas...

    Si ce soir tu étais en face de moi,
    Tu m'initierais à me dénuder, vois.
    Cela m'exciterais... Juste t'honorer,
    A m'exhiber devant d'autres, tous bandés.
    Mais ce soir, tu n'y es pas...

    Si ce soir tu étais en face de moi,
    Devant tous les autres, me soumettre à toi.
    Par eux, caressée, doigtée, baisée, et...
    A toutes tes envies, tout accepter.
    Mais ce soir, tu n'y es pas...
    Mais ce soir, tu n'y es pas...
    Mais ce soir... Tu n'y es pas.

    Dessin de M.Gray_sunlight2


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    "Quand on s'attend au pire, on n'est jamais déçu."
    Monty Python


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