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Bande de potes, bande d'amis
Groupe frères des sons jazzys,
Sans se voir jamais, une parole
Amène à lui la note, on décolle,
Jeux de regards...
Le rythme s'installe, prend confiance,
S'exalte et perdure, devient faïence,
Plus besoin de se parler chacun,
Tous ensemble, unis pour un rien.
On apprécie...
Le tempérament des sons de l'un,
Inspire et bouscule les neurones d'machin,
Et ça change de tempo d'un coup
Range poliment les rythmes papous.
Sourires en coin...
Puis les regards concentrés à souhait, tant !
L'immobilité de celui-ci quand
L'attentive attention de celui-là : Panique !
« C'est pas le son qui fait la musique... »,
Toi seul sait la suite...
Et ça reparle et ça cogite,
Puis ça explose et ça s'agite,
Un truc sympa un truc d'enfer,
Un truc de rien sur nos chimères.
Concentration...
Pi' ça balance, les hanches démarrent,
Tellement c'est bon ce tintamarre,
Car il détend et il enflamme,
Par sa langueur toutes nos âmes.
Danser...
Bien installés tous voyageons via,
La Louisiane, le Guatemala,
Tout simplement sans s'la péter,
Juste un allé sans rechigner.
Bien être...
Bien au contraire prendre plaisir,
Et entre nous délires et rires,
Les confidences sur tout ou rien,
On écoute fort, on se retient.
Amical lien...
Photo du saxophoniste Jams Kerrytown
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Je veux vous parler encore avec la même sincérité que j'ai déjà commencé...
Je crois devoir à votre attachement la faible récompense de ne vous cacher aucun de mes sentiments, et de vous les laisser voir tels qu'ils sont...
Ma destinée n'a pas voulu que j'aie pu profiter de ce bonheur...
J'avoue que les passions peuvent me conduire ; mais elles ne sauraient m'aveugler. Rien ne me peut empêcher de connaître que vous êtes né avec toutes les dispositions pour la galanterie, et toutes les qualités qui sont propres à y donner des succès heureux. Il y en a peu à qui vous ne plaisiez ; mon expérience me ferait croire qu'il n'y en a point à qui vous ne puissiez plaire. Je vous croirais toujours amoureux et aimé, et je ne me tromperais pas souvent...
J'en aurais une douleur mortelle et je ne serais pas même rassurée de n'avoir point le malheur de la jalousie...
C'est le plus grand de tous les maux. Et les raisons de son repos ont besoin d'être soutenues de celles de mon devoir.
Mme de La Fayette (phrases choisies légèrement détournées)
Peinture de JL Gérôme - Le bain
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Je cite ce texte pour parler de la mienne.
Physique soit-elle, par moment me flingue, m'encombre, m'isole...
Lève toi c'est décidé
Laisse-moi te remplacer
Je vais prendre ta douleur
Doucement sans faire de bruit
Comme on réveille la pluie
Je vais prendre ta douleur
Elle lutte elle se débat
Mais ne résistera pas
Je vais bloquer l'ascenseur...
Saboter l'interrupteur
Mais c'est qui cette incrustée
Cet orage avant l'été
Sale chipie de petite soeur ?
Je vais tout lui confisquer
Ses fléchettes et son sifflet
Je vais lui donner la fessée...
La virer de la récrée
Mais c'est qui cette héritière
Qui se baigne qui se terre
Dans l'eau tiède de tes reins ?
Je vais la priver de dessert
Lui faire mordre la poussière
De tous ceux qui n'ont plus rien...
De tous ceux qui n'ont plus faim
Dites moi que fout la science
A quand ce pont entre nos panses ?
Si tu as mal là où t'as peur
Tu n'as pas mal là où je pense !
Qu'est-ce qu´elle veut cette conasse
Le beurre ou l'argent du beurre
Que tu vives ou que tu meurs ?
Faut qu'elle crève de bonheur
Ou qu'elle change de godasses
Faut qu'elle croule sous les fleurs
Change de couleur...
Je vais jouer au docteur
Dites moi que fout la science
A quand ce pont entre nos panses ?
Si tu as mal là où t'as peur
Tu n'as pas mal là où je chante !
Camille.
Dessin de Bilal.
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« Nous ne trouverons pas de notre vivant la vérité, mais qui sait si, en la cherchant malgré tout, elle ne s'approchera pas de nous, attendrie par nos efforts ? »
Dessin de Cali Rezo
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