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    Mon corps est frais en toutes saisons,
    Souvent bercé par les frissons,
    Tendance à m'refroidir vite,
    Etrange, les froidures je n'évite.

    Je les préfère à la moiteur,
    Ces tressaillements quel bonheur,
    Sentir sur moi tous les sursauts,
    Ravie de frémir en ma peau.

    Mais mon été est accablant,
    Et tout son air est étouffant,
    L'astre solaire persévère,
    Impatiente d'être à cet hiver.

    Toi au contraire, mon carburant
    Ton corps exalte, il est brûlant,
    Tu t'enflamme et tu m'embrase,
    Dès qu'on se frôle, mon doux topaze.

    Tellement hâte d'être aux tisons,
    Ne pas bouger contr' mon bouillon,
    Tu m'accueilleras dans la chaleur,
    De ton corps nu et plein d'ardeur.

    Ta main brûlante entre mes cuisses,
    Me fera fondre, mon artifice,
    De joie en mon sexe enfantin,
    Le rouge aux joues me va si bien.

    Oh mon bouillant tes gest' me brûlent,
    Fais-moi sentir tes tentacules,
    Tu m'incendies par tes exploits,
    Je m'enlise, me dissous à la fois.

    De par ton feu de par mon froid,
    Ce compromis que l'on conçoit,
    Ensemble nous nous enflammerons
    Mon croustilleux, moi ton frisson.

    Et de ton rouge et de mon bleu,
    Ce violet s'mêle Oh nom de Dieu !
    Il se moove lors de tes distractions,
    Profite amplement d'ma soumission.

    Tu me disciple et tu m'enseigne,
    A t'obéir, ma sacré teigne,
    Tu note que je lâche prise,
    Et m'offre à toi, Oh ma balise.

    Photo trouvée sur le site de typoone


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    "L'érotisme est l'une des bases de la connaissance de soi, aussi indispensable que la poésie."

    Dessin d'Anjin


    Et vous, qu'en pensez-vous ?


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  • De nature chasseur dirait-on,
    De très loin tu me traque,
    Mon loup doute, devient le mont
    De chacune de ses attaques.

    Par mes cueillettes derrière les troncs,
    Jamais ne sens votre maniaque,
    Le temps qui passe, oh non de non !
    J'ignore tes plans, prends bien tes marques.

    La langue pendante et bien faites donc,
    Dans tes filets quand tu me parques,
    N'ayant crainte de mes jurons,
    Guettant surtout, tous mes couacs.

    Je traîne et prends le temps, bon,
    Ne vois rien ni même les flaques
    De tes approches, de nos frissons,
    Mais d'un seul coup tu me fric-frac.

    Et te sens parmi les bas fonds
    De tes envies, de ce bivouac,
    Quand face à toi, vieux fanfaron,
    Tout devient sorte d'obstacle.

    Le rouge et sournois chaperon,
    Qui sur le fil de ton hamac,
    En équilibre près d'son bûch'ron
    Tout se mêle et patatraque !

    Puis tu m'enserre par ce trop long,
    Et tu me presse mon sacré yack,
    Je viens vers ta Lande, mon faucon,
    Et toutes mes histoires te dis en vrac.

    Comme dans toutes les chansons,
    La fin n'est pas celle qu'on rêvaque,
    Chacun de vous, bande de fripons,
    Les songent afin qu'elles vous claquent.

    Dessin > Manara-chanel-2


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    Je deviendrai ton insolente,
    Tenterai de t'excéder quand,
    Lorsqu'en manque d'un rigide collier,
    Lors de nos jeux en espalier,
    Juste afin que tu comprennes,
    Où mes besoins, me traîn', me mèn'.

    Et te faire sortir de tous tes gonds,
    Par mes provoc', mes déraisons,
    Te résister de toute mon âme,
    Quand tout à coup tu me réclame,
    De par tes mots, et tes requêtes,
    Pour qu'enfin tu me soumette.

    Que tes ordres deviennent mes chaînes,
    Ne vois-tu pas ? Deviens sirène
    De tes flots, tes remous et ressacs,
    Moi ton bateau, toi mon arnaque,
    Dans ma tempête au goût de terre,
    Plie ma défense, mets-la à terre.

    Bloque mes gestes, mes effronteries,
    Deviens l'obscène de tes envies, qui
    Me labourent, et me malmènent,
    Juste pour la scène, prends bien les rênes,
    Et tandis que je te tourmente,
    Ne pas admettre ma déférente...

    Te braver et te combattre,
    Me détourner d'toi, O mon théâtre !
    Afin de t'amener là où je veux,
    Mais qui en fait mène le jeu ?
    Ne pas te dire, je m'en défends,
    Mes envies, mes souhaits, vois je me tends...

    Par toute ma pauvr' attitude,
    Accule-moi je suis si prude,
    Faux-cul et pire que tout cela,
    Lâche que je suis, je ne peux pas,
    Tandis que j'ose te résister,
    Tout ça pour pas me l'avouer.

    Pour pas m'avouer ce que j'aime tant,
    Ne m'laisse pas l'choix, mais plutôt prends,
    Prends, et tire bien sur toute la bride
    De nos envies, mon puissant Druide,
    Entre tes souhaits et puis les miens,
    Que mon félon plie tous nos liens.

    Dessin de Cameron Stewart : Vanesa


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    ...
    C'est parce que ton épaule à mon épaule,

    Ta bouche à mes cheveux,
    Et ta main sur mon cou,
    C'est parce que dans mes reins,
    Quand ton souffle me frôle,
    C'est parce que tes mains,
    C'est parce que joue à joue,
    C'est parce qu'au matin,
    C'est parce qu'à la nuit,
    Quand tu dis "viens", je viens,
    Tu souris, je souris,
    C'est parce qu'ici ou là,
    Dans un autre pays,
    Pourvu que tu y sois,
    C'est toujours mon pays.
    ...
    Barbara


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