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    Tu avances tes lèvres tandis que je recule les miennes,
    Ma bouche proche à ton oreille, ma langue se promène,
    Tu aventures tes mains sur mes reins je me furtive,
    Mes sens s'enivrent de ton parfum de peau, odeur de cive,
    Tu tires d'une main ferme mes cheveux je résiste,
    Mais à ce jeu là, tu m'assistes...

    Et le désir monte,
    Doucement,
    Sûrement,
    Et je n'ai pas honte.


    Tes lèvres s'entrouvrent pour que j'accueille ta langue,
    Et je fais tout, je te cherche et j'évite ta mangue,
    Ton bassin presse le mien, je me détourne et je t'ignore,
    Je fais la fourbe, je t'évite, je te ruse, même si j'ai tort,
    Tu caresses les épaules le cou et bien plus que cela,
    Mais à ce jeu là, tout s'accroît...

    Et l'envie gronde,
    Doucement,
    Sûrement,
    Et elle m'inonde.


    Tu regroupes ton désir tu me fouines je m'échappe,
    Un deux doigts dans la fente, et déjà tu me happes,
    Tu équipes mon cou de ta main forte, je me faufile,
    Tu me tiens bien serrée contre toi, alors je m'immobile,
    Tu cherches un plan afin de me confiner contre toute attente,
    Mais à ce jeu là, tout augmente...

    Et notre soif proteste,
    Doucement,
    Sûrement,
    Vois comme je te déteste.


    Nous connaissant, nous ne pourrons durer longtemps,
    A ce jeu là nous enflammer, nous dévorer tant et tant,
    Je salive en pensant frôler ton membre et je m'enivre,
    Agenouillée par ton bon vouloir enfin je me livre,
    Et te suce et te goûte et t'aspire et te prends,
    Mais à ce jeu là, qui tiendra longtemps ?

    Et nos besoins se bousculent
    Doucement,
    Sûrement,
    Et tu me tentacules.


    Les deux mains enserrées dans la tienne puissante,
    Dos à toi, tu me dictes, m'ordonnes, me tourmentes,
    Puis sans mots dire sèchement tu me pinces les seins,
    Et sens qu'au fond de moi je savoure, c'est divin...
    Alors tout le visage de ma tête se tend, mon cou s'étire,
    Mais à ce jeu là, je délire,

    Et nos souffles se mêlent
    Doucement,
    Sûrement,
    Et ils s'ensorcellent.


    Soi Maître de la situation impose-toi, suis ton outrageante,
    Tu m'empales dans tes bras, debout, suis ton arrogante,
    Tu rythmes les vas et viens, me les imposes je te toise,
    Totalement prise et remplie par toi, Ô ma comtoise
    Ça y'est j'y suis, ...Possédée je m'ouvre enfin à toi,
    Mais à ce jeu là, tout de toi je conçois...

    Et voyant ça tu décides
    Nettement,
    Promptement,
    Et tu me débrides.


    Dessin > sur canalblog - Vision


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    Te contredire Ne pas te dire
    Te chercher Grimacer
    T'attaquer Contester
    T'éviter Tournicoter
    Me moquer T'énerver
    Te repousser Ne pas hésiter
    Te pousser T'agacer
    T'ignorer Et voir, Jusqu'où tu peux aller

    Pas t'obéir Et déguerpir
    T'emberlificoter Te débecter !
    T'inspecter Te détrôner
    T'observer Abuser
    Te toiser Ou t'ignorer
    Des questions ? Provocations !
    Pas s'laisser faire Cachottière
    Bourrique Ultra critique

    T'inciter T'irriter
    Tout faire, même Me taire
    Oser de toi me Jouer
    Te provoquer T'aiguillonner
    Pas gentille...
    Que décideras-tu de faire
    A cette Mauvaise fille ?

    Dessin de Art of White


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    Sur ma peau un souffle léger,
    Au loin et d'une grande délicatesse,
    Impossible pour moi de bouger,
    Un songe, une caresse ?

    Les mouvements sont aériens,
    Et je devine toute l'adresse
    Des déplacements, de ces chemins,
    Et toutes leurs souplesses.

    Ils vont et viennent, ils sont divins,
    Sur la nuque, le dos, les fesses,
    Je sens tout' la douceur d'une main
    N'osant m'arracher à mon ivresse.

    Toujours lourde dans mon sommeil,
    Ne sais si la réalité je vis,
    Je vagabonde parmi les treilles
    De mes désirs, de mes envies.

    Et chaque seconde je tente,
    Mais engourdie pesant des tonnes,
    Anesthésiée et délirante,
    Alors doucement je marmonne.

    Petit à petit les sensations
    Sur ma peau sont plus précises,
    Mon souffle n'a plus tout' sa raison,
    Et par miracle je m'enlise.

    En moi, un ou deux doigts je sens,
    Ils m'emportent et ils libèrent
    Mes mouvements et mes penchants,
    Affamée qu'je suis, je me laisse faire.

    Et tout à coup, mmm... c'est trop fort,
    Je m'entends geindre et puis gémir,
    Plus aucun doigt sur les rebords,
    Plutôt un sexe qui me chavire.

    Rude qu'il est, il m'embroche, l'athlétique,
    Enfin mes yeux s'entr'ouvrent,
    Me connaissant je ne panique,
    Tout au contraire, et te découvre.

    Tout bascule, totalement prise
    Par ton envie de me soumettre,
    A n'importe quelle heure, je frise,
    N'importe quand, tu me pénètre.

    Ah mon bel ange ! Délice-moi,
    Abuse de tout' ma complaisance,
    Je suis au ciel de mois en mois,
    Je ne suis plus dans la prudence.

    D'ma soumission vient ma jouissance,
    Je t'en prie que rien n'arrête
    Tes actions, tes décadences,
    Gère bien toutes tes emplettes.

    Puis notre valse se meurt déjà,
    Alanguie je reste accolée
    A ton torse ta peau, bien plus que ça,
    Et sans un mot, nous cajoler.
     


    Dessin de Will Kramer - slumbers


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    Emmène-moi au bout d'mon souffle,
    ... jusqu'en dedans de mes pantoufles,

    Suffoquer pour toi, un rêve...
    Un abandon, pas une trêve.
    Irrite-moi et m'émerveille,
    N'attends pas que j'sois trop vieille,
    Etouffe-moi !
    Oui, accable-moi.
    Asphyxie mes sens et délivre
    Moi... j'm'en balance et je m'enivre.
    Oppresse-nous ! Libère nos envies,
    Not' complicité, not' patrie.
    Estomaque tous les instants
    De tous nos rapprochements,
    Garrotte nos ivresses,
    Etrangle nos caresses,
    Oui ! Oui... Oh ouiiii !
    De mes désirs, aucun n's'enfuit.
    Oppresse-nous mon beau caillou,
    Essouffle nos mots mon tout doux,
    Suffoque mes entraves,
    Rends-moi plus Slave.
    Réprime nos artifices,
    Que nos jeux soient purs délices,
    Etrangle nos réprimes,
    Que vais-je mettre comme rime ?
    ...
    Opprime tous nos freins,
    Afflige mes doutes, juste un brin,
    N'oublies pas nos offenses, mon ange,
    Dans tes mains juste mes phalanges.
    Ose ! Oui, ose...
    Et face à mes réticences, dose.
    Paralyse mes élans
    De ma savane, mon éléphant,
    Etrangle à tout prix nos doutes,
    Surprends mes yeux et mon écoute.
    Etouffe mes jérémiades,
    Sidère mes bonds, mes embuscades.
    Stupéfie mes ardeurs,
    Déroute nos jeux mon rémouleur.
    ...
    Jamais n'arrête la pitié,
    Pour toi d'viens lisse comm' un galet,
    Tiens bien la laisse,
    Libère la tresse,
    De mes repentis,
    Oui, sois gentil.
    Lis bien mon séraphin :
    Douze plus un entre tes mains.
    Méduse-nous,
    Par dessus tout !
    Indigne-moi
    De nos émois.

    Image > twistandtie1-By Gina


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  • Et je ris de tout cela quand,
    Vous devenez comme ces Gitans,

    Votre œil de tueur à me faire peur,
    Mais je n'ai crainte, attends mon heure.
    Vos obsessions qui nous chavirent,
    Nous conduisent, Oui, vers le plaisir,
    « Ecartez-vous ! Montrez-moi la,
    Non pas encore ! Mettez deux doigts ».
    M'applique face à vous dans le noir,
    Ne peux dire mot, deviens passoire.

    Dessin de Renaud


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