• Animal


    a lumière que je ne crains
    Me laisse le goût du va-et-vient
    Et de nous voir, emplit ma tête
    De nos folles et rudes tempêtes.

    Puis tu m'invites dans le noir
    Dans cette pièce pour y goûtoir
    Nos mouvements et puis sentir
    Les gouttelettes de nos soupirs.

    Ne voyant pas tes prévisions
    A ce jeu là je reste con
    Et mon attente frôle ma crainte
    Pire, y subir toutes tes feintes.

    Pour l'heure yeux grands ouverts
    Ecoutes vivement dans tout cet air
    Intensément m'attends au pire
    A tes assauts, à tes martyrs.

    Et là j'entends le froiss'ment
    D'un mouvement vers moi allant
    Ne bougeant plus, même d'un brin
    Je scrute subissant mon instinct.

    Sur les genoux seule dans la nuit
    De cette chambre, de ce bouiboui
    Un chaud et doux et rude gland
    Sur ma bouche mendiante, s'étend.

    Il prend le temps de me masser
    Les lèvres fermées à souhait
    Pour ensuite et par la force
    S'introduire en elle, le féroce.

    Je t'engloutis et te savoure
    Et te déguste puissant velours
    Tes mains placées près des papilles
    Les miennes liées, aux deux chevilles.

    La peur soudain vient tout briser
    Et me demande si c'est bien 'toué'
    Remplissant mon orifice buccal
    Est-ce bien toi mon animal ?

    D.
    Peinture > Magritte


  • Commentaires

    1
    Samedi 26 Mai 2007 à 23:23
    Sluuuuurpss
    (si je peux me permettre)
    2
    Dimanche 27 Mai 2007 à 00:13
    mais si c'est moué
    si ma bite n'avait pas d'odeur, elle n'aurait pas la même saveur ......
    3
    Mardi 29 Mai 2007 à 18:30
    > Charmithorinx & Lillysback
    Rires ! Je me marre toute seule du coup... Je suis incorrigible
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