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a lumière que je ne crains
Me laisse le goût du va-et-vient
Et de nous voir, emplit ma tête
De nos folles et rudes tempêtes.
Puis tu m'invites dans le noir
Dans cette pièce pour y goûtoir
Nos mouvements et puis sentir
Les gouttelettes de nos soupirs.
Ne voyant pas tes prévisions
A ce jeu là je reste con
Et mon attente frôle ma crainte
Pire, y subir toutes tes feintes.
Pour l'heure yeux grands ouverts
Ecoutes vivement dans tout cet air
Intensément m'attends au pire
A tes assauts, à tes martyrs.
Et là j'entends le froiss'ment
D'un mouvement vers moi allant
Ne bougeant plus, même d'un brin
Je scrute subissant mon instinct.
Sur les genoux seule dans la nuit
De cette chambre, de ce bouiboui
Un chaud et doux et rude gland
Sur ma bouche mendiante, s'étend.
Il prend le temps de me masser
Les lèvres fermées à souhait
Pour ensuite et par la force
S'introduire en elle, le féroce.
Je t'engloutis et te savoure
Et te déguste puissant velours
Tes mains placées près des papilles
Les miennes liées, aux deux chevilles.
La peur soudain vient tout briser
Et me demande si c'est bien 'toué'
Remplissant mon orifice buccal
Est-ce bien toi mon animal ?
D.
Peinture > Magritte
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Nous entrons dans cet enclos si chaud
Lieu qui m'empêche de respirer
Ce cloître bouillant cuisant la peau
Assis côte à côte, sans même parler.
Un couple se chauffe le cerveau
Nue à souhait il me vient des idées
Que tu caresses simplement ma peau
Des idées à te faire de l'effet.
Je m'verrais bien riper vers ton pipo
Ici moi seule un brin t'agacer
Me vouer à ta bougie ton pilot
Entre tes deux cuisses mon adoré.
Nous pourrions aisément nous donner
Gentiment nous donner du sang chaud,
Des troubles, tout ce que Dieu a créé
En nous, aussi vaste qu'un préau.
Tu te rapproches de moi si près
De moi si près tu prends flambeau
Tu me mets en scène tel un couplet
Suis à genoux pour mon tout beau
Nos voisins tous deux restent bouches bées
Allant à l'arrière sur ce créneau
Ton sexe en moi vient, suis consternée
Tu plantes d'un coup ton Cyrano (?)
Mais cela ne suffit à te bercer
Il te faut plus et même trop
Sur mes fesses tel un ricochet
Ta main gifle ma couenn', c'en est trop !
Je me débats tel une arriérée
Telle une idiote j'défends mon lot
Ce lot de fesses peinant aux soufflets
Que ta main inflige, par ces grelots.
Tes mains tiennent les miennes troublées,
Vulnérable dans cette pose je suis KO,
Dans cette moiteur tu donnes à ta poupée
Une dernière rafle, sacré chameau.
Tu te fourres loin mon pénétré
Tu me secoues pire tu prends d'assaut
Mon bassin devient le dévergondé
Que tu souhaites tant... Chapeau !
Photo > LE 2MIL'3
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